La Guerre de 1914-1918 à Saint-Julien Chapteuil

Notes recueillies par Pierre CHAPUIS

dans le journal "La Haute-Loire"


             1914

 

 

 

14 août : souscription communale en faveur des réservistes et des territoriaux mobilisés

 

 

20 août : les instituteurs mobilisés seront remplacés par des intérimaires, retraités, élèves maîtres, suppléants, suppléantes...

 

 

 

  

A partir du 16 septembre 1914, l'Administration des P.T.T. d'accord avec le Ministre de l'Intérieur, fera placarder chaque jour à la porte des bureaux télégraphiques et téléphoniques un résumé succinct des nouvelles du théâtre de la guerre.

 

 

 

 


1915

 

Le conseil de révision de la classe 16 se tient à Saint-Julien Chapteuil

le 15 janvier 1915.

 

 

 

 

 

Le 16 février, renvoi dans leurs foyers des réservistes des classes 1887 et 1888.

 

                   19 juin : les voitures-ambulances, construites par Berliet, sont légères et robustes.

Certaines seront revendues et utilisées après guerre pour les transports publics.

 

 

 

 

                 28 août




29 octobre

                        

6 décembre : 

la classe 16 sera dirigée vers un camp d'instruction pour parfaire son instruction et dégager les casernements pour la classe 17.



9 novembre



1916

 

 

 

 

 

 

20 juillet :

 

voeux pour la création d'un service d'autos du Puy à Saint-Julien, aller et retour, pour faciliter le trajet des Poilus.

 

 

Ils viennent en patache, en voiture, et font souvent encore 12 à 18 kilomètres à pied, avec musette et linge à laver. Ils vont à Boussoulet, Champclause. Ils perdent ainsi une demi-journée à l'aller et autant au retour.

De même, les parents sont obligés de venir à pied à la poste de Saint-Julien pour envoyer mandats et paquets aux soldats du front.

 

Jusqu'à la fin de la guerre, on demandera le rétablissement du courrier de Saint-Julien à Fay, qui avait été supprimé en 1912. Il existait depuis 80 ans. C'était le plus ancien du département.

29 juillet : citation pour le sous-lieutenant VINCENT, instituteur à Saint-Etienne Lardeyrol.

C'est lui qui créera, en 1921, avec un associé, la première ligne électrique de Lavoûte-sur-Loire à Saint-Julien Chapteuil.


 

1917

 

8 février : liste d'instituteurs tués ou blessés au combat

dont Jules VINCENT, instituteur intérimaire à Chanteloube de Chaudeyrolles,

et Pierre GRAS, instituteur à Saint-Marsal

4 mars : citation pour Lucien THONAT, instituteur à Saint-Julien.

Parti sergent au 86e Régiment d'Infanterie, le 2 août 1914, adjudant en 1915 et sous-lieutenant en 1916, il a été nommé Officier des renseignements.


 

5 avril

 

 

 

 

 

 

        18 mai

 

Mme Camille REYMOND fit partie des femmes-facteurs.



1918

 

13 février

 

12 juin

 

     deuxième citation      pour

     Lucien THONAT




12 octobre

La grippe espagnole sévit, surtout dans les grands centres.



25 novembre : citation pour Jean Xavier EXBRAYAT, du Betz, fils de Pierre EXBRAYAT, conseiller municipal à Saint-Julien Chapteuil.

 

31 décembre : citation pour Jacques MARCON, fils d'autre Jacques, lui-même ancien combattant de 1870.


1919

 

29 août

 

 

                                                                              26 septembre : formation d'une société d'anciens combattants

dont feront partie l'abbé Michel, Messieurs Thonat, Adhémard, Courret, Layes, Boulhol, Gérentes, Fournier, Arnaud, Barriol, Marcon, Richier...


Le 3 juin, un comité est chargé de faire réaliser le Monument aux Morts, pour lequel une souscription publique sera ouverte.

 

Le 30 octobre, la Société des Anciens Combattants du canton comprend 600 membres actifs.

 

Le 2 novembre a lieu la première cérémonie de commémoration de la fin de la guerre.


1921

 

 

20 avril : cérémonie à la mémoire de Jules VINCENT, tué en 1918.

 

Il était le fils d'autre Jules VINCENT, qui avait perdu un autre fils, Auguste, tué sur le front en 1914.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 et 11 juillet : inauguration du Monument aux Morts.

Le banquet public est présidé par Laurent EYNAC. 

Le Monument est dû à la collaboration de M. TERRASSE, ingénieur des travaux publics, qui a conçu les plans, et de MM. Léon RICHIER, tailleur de pierres, et Jules VINCENT, pour la partie ferronnerie.